Je croyais que rien ne pouvait fissurer nos souvenirs, que la force de notre famille tiendrait face à tout. Les photos sur la cheminée, les rires dans le salon, les gestes tendres... tout cela semblait invincible, plus solide que l’or et les bijoux eux-mêmes.
Mais je n’oublierai jamais ce bruit du silence, quand mes doigts ont effleuré le velours vide de la boîte à bijoux de grand-mère. C’est étrange comme le cœur rate un battement quand tout bascule d’un coup – ne reste qu’un froid, un doute qui rampe et envahit chaque recoin. Je me souviens de l’instant : une ombre traverse le miroir, mon reflet pris entre la confusion et la réalité trop brutale. Ce n’est pas seulement un vol, c’est la trahison, la brisure de ce que je croyais intouchable.
Le pire, c’est quand la vérité éclate. On regarde autrement ces vieux portraits, on cherche des indices, des fissures que l’on n’a jamais osé voir. Et là, le choc : le visage du coupable dans notre propre histoire, celui qu’on aimait, celui qu’on croyait incapable. Le verre craque, comme notre confiance.
On pense à tout ce que l’on perd – pas les bijoux, mais nos illusions. Il reste juste ce silence dans le salon, trop grand, trop lourd. Et cette question qui hante : comment continuer quand la blessure vient de l’intérieur?



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